Kosovo: achèvement des négociations de la "troïka" du Groupe de contact à Belgrade

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Des négociations entre la "troïka" du Groupe de contact pour le Kosovo et les dirigeants de la Serbie se sont achevées vendredi à Belgrade, a appris aux journalistes l'Allemand Wolfgang Ischinger, diplomate représentant l'Union européenne (UE) à ces négociations.
BELGRADE, 10 août - RIA Novosti. Des négociations entre la "troïka" du Groupe de contact pour le Kosovo et les dirigeants de la Serbie se sont achevées vendredi à Belgrade, a appris aux journalistes l'Allemand Wolfgang Ischinger, diplomate représentant l'Union européenne (UE) à ces négociations.

(Le Groupe de contact pour le Kosovo comprend les Etats-Unis, la Fédération de Russie, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie. La "troïka" du Groupe de contact, ce sont le Russe Alexandre Botsan-Khartchenko, l'Américain Frank Wisner et l'Allemand Wolfgang Ischinger, diplomate représentant l'Union européenne - ndlr).

Selon M. Ischinger, lors de cette rencontre belgradoise, les médiateurs internationaux ont exposé aux dirigeants de la Serbie le mandat et les tâches de la "troïka".

"Ce n'est que le premier volet du processus qui se poursuit que nous entendons achever au mois de décembre prochain", a déclaré le représentant de l'Union européenne aux négociations sur le statut du Kosovo.

Cela dit, a indiqué que la "troïka" du Groupe de contact aurait encore quelques rencontres vendredi soir à Belgrade et partirait pour Pristina samedi matin.

Comme l'a fait remarquer le représentant des Etats-Unis Frank Wisner, les médiateurs internationaux aux négociations sur le Kosovo agissent sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies et espèrent que le processus de négociations sera constrictif.

"Nous y sommes venus pour travailler comme il se doit", a souligné le diplomate américain.

Le représentant de la Fédération de Russie à la "troïka" Alexandre Botsan-Khartchenko a soutenu ses collègues du Groupe de contact, en relevant que les médiateurs internationaux étaient fermes dans leur détermination à "trouver une solution au problème".

Le président et le premier ministre serbes, Boris Tadic et Vojislav Kostunica, ont participé à ces négociations.

Les médias belgradois soulignent que ces rencontres ne doivent pas être considérées comme le début des négociations, car ce ne sont pour beaucoup que des "contacts techniques", liés à la préparation du futur dialogue entre les parties serbe et albanaise. Si tout se passe comme prévu, les négociations elles-mêmes ne commenceraient que dans quelques jours. Les leaders des Albanais kosovars souhaitent que les nouvelles négociations ne dépassent pas une durée de 120 jours, alors que Belgrade estime qu'elles ne

doivent pas être limitée.

Le Kosovo est administré par l'ONU depuis 1999 bien qu'officiellement cette province reste toujours une partie intégrante de la Serbie. Les négociations sur le statut définitif de cette province serbe à population de préférence albanaise se sont poursuivies à Vienne sous la médiation internationale pendant toute l'année 2006 sans aboutir pour autant, car la direction du Kosovo insiste sur l'indépendance de la province, alors que les autorités de la Serbie y sont catégoriquement opposées.

Comme résultat, un projet concerté de résolution sur le statut définitif du Kosovo n'a jamais été soumis a l'examen du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies.

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