Poser la question du partage du Kosovo entraînera le retrait de Pristina des négociations (officiel)

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Si la question du partage du territoire du Kosovo-Metohija en parties albanaise et serbe est posée, les Albanais refuseront de participer aux prochaines négociations sur le statut du Kosovo, a déclaré mardi à Pristina le président temporaire du Kosovo Fatmir Sejdiu.
BELGRADE, 14 août - RIA Novosti. Si la question du partage du territoire du Kosovo-Metohija en parties albanaise et serbe est posée, les Albanais refuseront de participer aux prochaines négociations sur le statut du Kosovo, a déclaré mardi à Pristina le président temporaire du Kosovo Fatmir Sejdiu.

"Le partage du Kosovo est absolument inadmissible pour les Albanais kosovars, car l'intégrité territoriale de la province est intangible", a souligné le leader du Kosovo.

L'Union des vétérans de l'Armée de libération du Kosovo, organisation militaire des séparatistes kosovars proclamée hors la loi, a fait connaître mardi à Pristina sa position envers le partage de la province. On lit dans la déclaration de Faik Fazliu, président de l'Union au journal Express paraissant à Pristina que "le partage du Kosovo est la voie conduisant directement à une nouvelle guerre".

"Nous avons lutté non pas pour un Kosovo divisé, mais pour la liberté et l'indépendance de l'ensemble du territoire de la province", a souligné l'ancien combattant albanais.

L'idée de détacher du Kosovo sa partie Nord limitrophe de la Serbie où réside la majeure partie des Serbes du Kosovo en tant que variante de règlement du problème est énoncée périodiquement dans les milieux politiques serbes et internationaux. Au cours de sa visite à Pristina dimanche dernier, Wolfgang Ischinger, représentant de l'UE au sein de la "troïka" des médiateurs internationaux, a déclaré aux journalistes à propos de cette variante de règlement du problème : "Le partage sera accepté si Belgrade et Pristina prennent cette décision d'un commun accord".

Les journalistes ne connaissent pas le point de vue des autres médiateurs de la troïka à ce sujet - le diplomate russe Alexandre Botsan-Khartchenko et l'expert américain spécialisé dans les Balkans Frank Wisner, - car seul le diplomate allemand s'est entretenu avec les journalistes à l'issue des négociations avec les leaders des Albanais kosovars.

Dans une interview aux médias allemands, Wolfgang Ischinger a par la suite souligné qu'il avait été mal interprété en parlant du partage du territoire du Kosovo comme d'un "cas improbable".

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