Kosovo: les futures négociations entre Belgrade et Pristina ne sont pas la dernière chance (MID)

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Les futures négociations entre Belgrade et Pristina ne doivent pas être évaluées comme la dernière chance d'élaboration d'une décision sur le problème du Kosovo, a déclaré mardi à RIA Novosti l'ambassadeur russe en Serbie, Alexandre Alexeïev.
BELGRADE, 14 août - RIA Novosti. Les futures négociations entre Belgrade et Pristina ne doivent pas être évaluées comme la dernière chance d'élaboration d'une décision sur le problème du Kosovo, a déclaré mardi à RIA Novosti l'ambassadeur russe en Serbie, Alexandre Alexeïev.

"La Russie est contre la limitation dans le temps des négociations et estime qu'elles doivent se poursuivre tant que les parties n'arriveront pas à un compromis sur le statut de cette province", a souligné le diplomate.

"On sait que le 10 décembre prochain, la "troïka" de médiateurs du Groupe de contact pour le Kosovo doit préparer un rapport à l'intention du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, mais nous sommes persuadés que cette date ne marquera pas la fin de "l'épopée kosovare"", selon l'ambassadeur de la Fédération de Russie à Belgrade.

(Le Groupe de contact pour le Kosovo comprend les Etats-Unis, la Fédération de Russie, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie. La "troïka" du Groupe de contact se compose du Russe Alexandre Botsan-Khartchenko, de l'Américain Frank Wisner et de l'Allemand Wolfgang Ischinger, diplomate représentant l'Union européenne - ndlr).

Comme l'a fait remarquer l'ambassadeur russe, "la question du futur statut du Kosovo aux négociations est incontestablement la principale, car bien des décisions n'ayant rien à voir avec le statut de la province et que Belgrade et Pristina pourraient adopter dépendront finalement pour beaucoup du règlement du problème du statut définitif du Kosovo".

Interrogé sur l'attitude de Moscou à l'égard d'une éventuelle division du Kosovo- Metohija en parties serbe et albanaise, Alexandre Alexeïev a déclaré que "la Russie partageait entièrement le point de vue du Groupe de contact qui estime impossible la division de la province". Quoi qu'il en soit, a dit le diplomate, si une telle idée émane de Belgrade, on devra sans doute l'examiner.

Cela dit, a-t-il noté, la partie serbe n'a pas officiellement avancé jusqu'ici cette variante de solution du problème qui n'a été évoquée pour la première fois que dimanche dernier à Pristina par l'Allemand Wolfgang Ischinger.

Le diplomate russe a rappelé une fois de plus que le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies était la seule instance internationale habilitée à adopter une décision définitive sur le Kosovo.

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