Tbilissi accuse la Russie d'être responsable de l'incident.
La conclusion d'un groupe d'experts indépendants étrangers (composé de représentants des Etats-Unis, de la Suède, de la Lituanie et de la Lettonie) a déjà été transmise à l'ONU, a fait remarquer Guela Bejouachvili. Selon lui, la Grande-Bretagne, la France, l'Estonie et d'autres pays, amis de la Géorgie, ont également manifesté leur volonté d'envoyer leurs experts pour enquêter sur l'incident, fait savoir l'agence News Georgia.
Une délégation du pays qui préside actuellement l'OSCE (l'Espagne) arrivera en fin de semaine en Géorgie pour étudier ce problème, a indiqué le ministre. "Le département pour les missions de paix présentera aujourd'hui l'information sur le bombardement au Conseil de sécurité de l'ONU qui dispose déjà d'un rapport d'un groupe d'experts et d'un rapport de la mission de l'OSCE, a fait savoir M. Bejouachvili.
"L'Union européenne et d'autres organisations internationales s'intéressent également à l'enquête sur l'incident. Nous examinerons aussi ce problème avec une délégation russe qui se rend en ce moment en Géorgie. Elle est conduite par le général qui a affirmé que les forces aériennes russes n'avaient pas effectué d'exercices au moment de l'incident", a déclaré le ministre.
Le ministre géorgien de l'Intérieur Vano Merabichvili a affirmé que son ministère disposait de conclusions et de preuves sérieuses du bombardement qui seraient publiées après l'annonce des conclusions des experts.
"Le ministère de l'Intérieur peut fournir environ 600 différentes preuves confirmant les conclusions géorgiennes. Plus de 800 fragments du missile ont été découverts sur le lieu du bombardement, il y a des dépositions de témoins et les indications des radars qui témoignent que le missile a été largué accidentellement d'un avion", a affirmé le ministre.
Un groupe d'experts du ministère russe de la Défense est arrivé jeudi en Géorgie en vue d'enquêter conjointement avec la partie géorgienne sur l'incident aérien du 6 août.
