Nouveau round des négociations AIEA -Iran sur le problème nucléaire iranien à Téhéran

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Une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) arrive lundi à Téhéran où se tiendra un nouveau round des négociations sur le problème nucléaire iranien, fait savoir le correspondant de RIA Novosti.
TEHERAN, 20 août - RIA Novosti. Une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) arrive lundi à Téhéran où se tiendra un nouveau round des négociations sur le problème nucléaire iranien, fait savoir le correspondant de RIA Novosti.

L'AIEA sera représentée aux négociations par Olli Heinonen, directeur général adjoint de l'agence, la délégation iranienne sera dirigée par Javad Vaidi, Secrétaire adjoint du Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran chargé des négociations sur le dossier nucléaire iranien.

L'AIEA et l'Iran sont en train de négocier le schéma selon lequel les questions de l'AIEA sur le programme nucléaire de l'Iran restant en suspens doivent être réglées. Les autorités iraniennes déclarent que Téhéran et l'AIEA établiront dans un délai de 60 jours (suivant le 11 juillet, date du premier round des négociations) le calendrier du règlement des questions en suspens. Après deux rounds des négociations, l'Iran a autorisé les inspecteurs de l'AIEA à visiter, fin juillet, le réacteur nucléaire à eau lourde de 40 MW situé dans la ville iranienne d'Arak, dont l'accès avait été limité par Téhéran après l'adoption de la résolution de mars du Conseil de sécurité de l'ONU.

Début août, une délégation d'employés de l'AIEA s'est rendue à Téhéran en vue de discuter avec les autorités iraniennes des questions d'ordre technique concernant le calendrier des visites des inspecteurs de l'AIEA à l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz (province centrale iranienne d'Ispahan).

Les autorités iraniennes ne cachent pas que Téhéran étend la coopération avec l'AIEA pour éviter l'adoption d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Mais elles excluent catégoriquement l'introduction d'un moratoire sur les travaux d'enrichissement, en soulignant que, conformément au Traité de non-prolifération des armes nucléaires, l'Iran a le droit légitime d'accéder aux technologies nucléaires civiles. Le président iranien a de nouveau déclaré ces jours-ci que la République Islamique ne prévoyait pas de détenir des armes nucléaires et qu'elle était disposée à poursuivre la coopération avec l'AIEA.

Le 31 juillet, au cours d'une conférence de presse qui s'est tenue à l'issue des négociations avec le président américain George W.Bush, le premier ministre britannique Gordon Brown a déclaré que Londres et Washington avaient l'intention d'exiger le durcissement des sanctions contre Téhéran.

Le ministère français des Affaires étrangères a également déclaré vendredi dernier que Paris étudiait la possibilité de prendre des mesures supplémentaires dans le cadre d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Iran.

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