"Inquiet d'une nouvelle vague de sunnisme en Irak et des tentatives des Etats-Unis de contrecarrer l'influence de l'Iran, Téhéran continuera l'année prochaine à fournir des moyens, des armes et d'accorder des terrains d'entraînement aux terroristes chiites irakiens. La Syrie apporte quant à elle un soutien aux groupes non liés à Al-Qaïda en vue d'accroître son influence en Irak", affirment les auteurs du rapport.
Dans le même temps, toujours selon le renseignement américain, Damas a cessé de soutenir certains groupes d'extrémistes sunnites qui avaient essayé de pénétrer en Irak par la frontière irako-syrienne, car ils représentent une menace pour la stabilité en Syrie.
"L'Iran a intensifié, au moins depuis 2006, son soutien "meurtrier" à certains groupes terroristes irakiens chiites, notamment à l'Armée du Mahdi, mouvement radical chiite dirigé par Moqtada al-Sadr", estiment les auteurs du rapport.
Selon les services de renseignement américains, les pays limitrophes de l'Irak poursuivront leurs tentatives d'obtenir des moyens de pression sur l'Irak dans l'attente du retrait des forces de la coalition de ce pays.
"L'aide dont bénéficient les groupes armés, surtout en provenance d'Iran, accroît la violence en Irak. Le refus des Etats sunnites qui soutiennent, pour l'essentiel, les Etats-Unis de proposer une aide au gouvernement irakien est probablement la raison pour laquelle les Irakiens sunnites contestent la légitimité de leur gouvernement", lit-on dans le rapport.
