Meurtre d'Anna Politkovskaïa: le Foreign Office espère que l'enquête sera menée à bien

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LONDRES, 28 août - RIA Novosti. La Grande-Bretagne espère que l'enquête sur le meurtre de la journaliste Anna Politkovskaïa sera menée à bien, a déclaré à la correspondante de RIA Novosti un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères.

"Nous soulignons invariablement la nécessité d'une enquête minutieuse et exhaustive et espérons que les coupables du meurtre d'Anna Politkovskaïa seront traduits en justice", a précisé l'interlocuteur de l'agence à la demande de commenter la nouvelle de l'arrestation de dix personnes soupçonnées d'être impliquées dans l'assassinat de la journaliste.

Il a ajouté que le meurtre de Mme Politkovskaïa était "un événement horrible et suscitant une grande inquiétude" et que la Grande-Bretagne exprimait des condoléances profondes aux parents et aux proches de la défunte.

"Les mérites d'Anna Politkovskaïa dans le domaine de la protection des droits de l'homme sont connus dans le monde entier", a constaté le porte-parole de la diplomatie britannique.

Commentatrice du bihebdomadaire d'opposition Novaïa Gazeta, Mme Politkovskaïa a été assassinée le 7 octobre dernier à l'entrée de sa maison, à Moscou. Quatre des dix suspects arrêtés dans le cadre de cette affaire ont été mis en examen. Selon la version principale de l'enquête, l'assassinat est lié à l'activité professionnelle de la journaliste.

Commentant la déclaration faite lundi par le procureur général russe Iouri Tchaïka au sujet des contacts entre la Russie et la Grande-Bretagne dans le cadre du "dossier Litvinenko", le porte-parole du Foreign Office a confirmé que les négociations entre les pays se poursuivaient.

"Nous avons clairement défini notre position dans le dialogue avec les autorités russes", a-t-il souligné.

De son côté, le Home Office s'est gardé de commenter l'information concernant l'extradition possible de l'homme d'affaires Boris Berezovski vers le Brésil où il fait l'objet de poursuites pénales au même titre qu'en Russie.

"Nous ne commentons pas les questions relatives à l'extradition", a fait savoir une porte-parole du ministère britannique de l'Intérieur.

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