La Géorgie a mis en scène l'incident aérien (experts russes)

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La Géorgie a mis en scène l'incident aérien du 6 août dernier lorsqu'un missile a été découvert sur le territoire géorgien, a déclaré mercredi à Moscou l'ingénieur en chef de l'Armée de l'air russe pour les armements aéroportés Pavel Akoulenok, membre de la commission d'enquête russe.
MOSCOU, 29 août - RIA Novosti. La Géorgie a mis en scène l'incident aérien du 6 août dernier lorsqu'un missile a été découvert sur le territoire géorgien, a déclaré mercredi à Moscou l'ingénieur en chef de l'Armée de l'air russe pour les armements aéroportés Pavel Akoulenok, membre de la commission d'enquête russe.

"La partie géorgienne a falsifié les faits", a indiqué l'expert au cours d'une conférence de presse à RIA-Novosti.

Les experts russes ont découvert seulement un tiers des éléments du missile sur le lieu de l'incident, non loin du village de Tsitéloubani, et rien n'attestait que les éléments étalés sur le sol étaient ceux d'un missile russe, selon M.Akoulenok. Ils ont découvert seulement un bloc de commande du missile qui avait l'air d'être coupé alors que les Géorgiens affirment qu'ils l'avaient séparé du missile en le faisant exploser.

Si l'on admet que les Géorgiens ont fait sauter une partie du missile, il devrait y avoir des débris, a dit Igor Khvorov, chef d'État-major général de l'armée de l'air russe pendant la conférence de presse. "Quand on fait exploser un missile, il ne s'évapore pas, il y a des débris. On aurait pu les ramasser. Nous n'avons pas retrouvé les deux tiers des éléments du bloc dynamité", a-t-il déclaré.

Qui plus est, les arbres voisins n'ont pas été endommagés par les débris du missile. On peut donc supposer que le missile n'a pas explosé au contact du sol, alors qu'il aurait dû le faire. Une question se pose: ne l'a-t-on pas enfoui dans le sol? Nous n'avons pas eu de réponses", a ajouté M.Khvorov.

Par ailleurs, les spécialistes russes ont découvert des éléments "d'autres missiles sur le lieu de l'incident". "Nous avons remarqué un bloc peint de couleurs vives et portant des inscriptions en anglais. Cela démontre qu'il y avait des éléments de plusieurs missiles, parce qu'il est interdit d'utiliser des pièces étrangères pour fabriquer les armes aéroportées conformément aux arrêtés du gouvernement soviétique et russe", a précisé Igor Khvorov.

La partie géorgienne a en outre refusé de présenter le numéro du missile non explosé ce qui fait penser à une falsification des faits, selon M.Akoulenok.

La Géorgie affirme que deux avions russes ont violé son espace aérien le 6 août dernier pour tirer un missile sur un radar situé non loin de la ville géorgienne de Gori.

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