"La tâche des médiateurs aux négociations entre Belgrade et Pristina consiste à créer des conditions propices à une entente entre les parties et non à leur imposer telle ou telle solution. Le principal est que Belgrade et Pristina puissent arriver à un consensus", a notamment indiqué le chef de la diplomatie russe, interrogé sur son attitude à l'idée de partition de la province du Kosovo.
Ce sont les parties au conflit elles-mêmes qui doivent décider du sort du Kosovo, a souligné Sergueï Lavrov.
"Les négociations qui se déroulent à présent sous la médiation de la "troïka", composée de la Russie, des Etats-Unis et de l'Union européenne (UE), ont pour objectif d'aider les parties à s'entendre entre elles, et nous soutiendrons ce sur quoi elles s'entendront", a indiqué le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
(Cette "troïka" de médiateurs internationaux qui est composée de l'Américain Frank Wisner, de l'Allemand Wolfgang Ischinger et du Russe Alexandre Botsan-Khartchenko a été désignée par le Groupe de contact pour le Kosovo (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie) afin d'effectuer une navette diplomatique entre Belgrade et Pristina -ndlr).