"Je doute que la troïka de médiateurs puisse aider les parties à parvenir à un compromis. Aussi faut-il que l'Union européenne présente une position commune après le 10 décembre", écrit le journal en citant les propos de M. Ischinger.
(La "troïka" de médiateurs internationaux du Groupe de contact est composée du Russe Alexandre Botsan-Khartchenko, de l'Américain Frank Wisner et du diplomate allemand Wolfgang Ischinger qui représente l'UE).
Si l'indépendance du Kosovo est proclamée à titre unilatéral, les pays de l'Union européenne devront être prêts à élaborer une position commune.
Belgrade promet à Pristina une large autonomie au lieu de l'indépendance, mais la province serbe insiste sur son indépendance.
Certains membres de l'UE, dont l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, peuvent appuyer les Etats-Unis et reconnaître l'indépendance du Kosovo à titre unilatéral. L'Espagne, la Grèce et la Slovaquie s'y opposent carrément. En même temps, le premier ministre du Kosovo Agim Ceku a déclaré sa volonté d'assurer l'auto-proclamation de l'indépendance de la province.