"Ces démarches (levée des sanctions et retrait de la "liste noire", ndlr) ne sont pas inévitables. Les Nord-Coréens doivent commencer par déployer une série de démarches dans les domaines clés", indique la chaîne de télévision, citant le porte-parole du département d'Etat américain présenté comme un représentant de l'administration de George W. Bush participant aux négociations avec la Corée du Nord.
Le porte-parole a demandé de ne pas citer son nom, car il n'était pas habilité a évoquer publiquement les détails sensibles des négociations diplomatiques américano-nord-coréennes.
Lundi, l'agence télégraphique centrale de la Corée du Nord (KCNA) a publié une déclaration du ministère nord-coréen des Affaires étrangères selon laquelle les Etats-Unis avaient décidé de rayer la Corée du Nord de la liste des pays finançant les activités terroristes.
Pyongyang avait été inscrit sur cette liste après qu'un agent des services secrets nord-coréens eut avoué avoir organisé, en 1987, l'explosion d'un avion civil sud-coréen. L'inscription sur la liste entraîne automatiquement des sanctions économiques sévères contre le pays mis à l'index. Outre la Corée du Nord, la "liste noire" comprend également Cuba, l'Iran, le Soudan et la Syrie.
Appliquée à l'encontre de la Corée du Nord, la loi américaine sur le commerce avec l'ennemi (Trading with the Enemy Act) interdit la vente d'armes à ce pays et lui ôte la possibilité de recevoir l'aide des Etats-Unis.