L'ex-premier ministre français invite la communauté mondiale à signaler à George Bush ses erreurs en Irak

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Ardent adversaire de la guerre en Irak, l'ex-premier ministre français Dominique de Villepin a invité la communauté mondiale à signaler au président américain George Bush ses erreurs en Irak.
PARIS, 4 septembre - RIA Novosti. Ardent adversaire de la guerre en Irak, l'ex-premier ministre français Dominique de Villepin a invité la communauté mondiale à signaler au président américain George Bush ses erreurs en Irak.

"Je vois que George Bush � continue d'imaginer qu'en envoyant plus de soldats en Irak, il réussira à stabiliser ce pays. Force est de constater qu'il se trompe depuis le début et qu'il persévère dans l'erreur", a jugé Dominique de Villepin sur France-Info.

En 2003, la France, de même que la Russie, avait fermement condamné l'intervention militaire en Irak. Alors ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin avait prononcé un discours accusateur à l'ONU, dans lequel il avait insisté sur la nécessité d'empêcher cette guerre.

A présent, il invite la communauté internationale à expliquer au président américain qu'il est nécessaire de prendre des mesures urgentes en vue d'arrêter l'effusion de sang en Irak.

"Puisque nous avons porté l'étendard de la paix � avec un certain nombre d'autres pays, nous devons dire aux Américains � qu'un certain nombre d'actions sont nécessaires, si l'on veut relancer la logique positive en Irak", a déclaré Dominique de Villepin.

A son avis, la formation du gouvernement d'unité nationale et un plan précis de retrait des troupes américaines sont les conditions nécessaires pour le règlement de la crise en Irak. Sinon, a-t-il dit, "non seulement nous n'apportons pas de contribution utile, mais que nous prenons des risques pour notre sécurité".

Dominique de Villepin a mis en garde le président français Nicolas Sarkozy contre les actions imprudentes en ce qui concerne l'Irak.

"Donner une caution aujourd'hui à l'administration Bush sur l'Irak et sur beaucoup d'autres sujets, ce serait une erreur monumentale", a déclaré l'ancien concurrent de Nicolas Sarkozy dans la course à la présidence.

Le 27 août, présentant sa conception de la politique étrangère de la France, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il avait l'intention d'entretenir des rapports d'amitié avec les Etats-Unis qui n'excluent pas toutefois une critique constructive concernant les problèmes comme l'Irak.

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