Téhéran appelle à ne pas entraver le règlement négocié du problème nucléaire iranien

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Le vice-président de l'organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammad Saïdi, a demandé aux adversaires de l'accord entre Téhéran et l'AIEA à ne pas entraver les tentatives de la communauté mondiale pour régler le problème nucléaire iranien par la voie négociée.
TEHERAN, 10 septembre - RIA Novosti. Le vice-président de l'organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammad Saïdi, a demandé aux adversaires de l'accord entre Téhéran et l'AIEA à ne pas entraver les tentatives de la communauté mondiale pour régler le problème nucléaire iranien par la voie négociée.

"Force est de constater que depuis quelque temps, un ou deux pays s'opposent par leur conduite illogique aux aspirations de la communauté mondiale", a déclaré M. Saïdi dans son interview à l'agence de presse iranienne IRNA.

Membre de l'équipe de négociateurs sur le dossier nucléaire iranien, M. Saïdi n'a pas précisé de quels pays il parlait.

"Ces pays devraient adopter une position plus pondérée à la lumière de l'accord conclu entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (sur le calendrier des démarches servant à lever progressivement toutes les questions en suspens au sujet du programme nucléaire iranien)", a affirmé le négociateur iranien.

Lundi, le Conseil des gouverneurs de l'AIEA s'est réuni en session au Centre international de Vienne (CIV). En règle générale, les travaux de ce forum se déroulent à huis clos.

La veille, une source au sein de l'AIEA avait annoncé au correspondant de l'agence RIA Novosti que la session durerait cinq jours. Des représentants des 35 pays membres du Conseil des gouverneurs examineront les mesures visant à renforcer la coopération internationale en matière de sécurité nucléaire, à intensifier les activités de l'agence relatives aux technologies nucléaires, ainsi que d'autres problèmes en cours.

"Le rapport du directeur général de l'AIEA sera le moment fort de la session", a estimé l'interlocuteur de l'agence. Selon lui, ce rapport sera soumis à la discussion mardi ou mercredi prochains.

Le 21 août dernier, à l'issue du round définitif des négociations à Téhéran, l'Iran et l'AIEA sont parvenus à s'entendre sur le calendrier de travail destiné à lever toutes les questions en suspens relatives au programme nucléaire iranien. Les autorités iraniennes ne cachent pas qu'en élargissant sa coopération avec l'AIEA, Téhéran cherche à éviter l'adoption d'une nouvelle résolution sur l'Iran par le Conseil de sécurité de l'ONU. Cela dit, les Iraniens excluent catégoriquement toute possibilité de moratoire sur les travaux d'enrichissement d'uranium, et soulignent qu'en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), l'Iran a le droit légitime de développer des programmes du nucléaire civil.

Entre-temps, certains membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, notamment les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont de nouveau appelé à durcir la pression sur Téhéran et à entamer la mise au point d'une nouvelle résolution prévoyant des sanctions supplémentaires contre l'Iran.

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