"La démission de Shinzo Abe ne devrait pas se faire sentir dans les relations avec Moscou, qui devraient conserver leur cours actuel", a déclaré à RIA Novosti le directeur de l'Institut d'études politiques, Sergueï Markov.
Le recteur de l'Académie diplomatique du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Panov, est également de cet avis.
"Quel que soit le prochain premier ministre, nos relations devraient se développer assez progressivement. Elles ne dépendent pas uniquement d'un homme, mais également du parti au pouvoir", a-t-il souligné.
Selon Vassili Mikheïev, membre correspondant de l'Académie des sciences de Russie, la démission de M. Abe devrait entraîner une pause dans les relations entre Moscou et Tokyo.
"Le dynamisme des relations politiques avec la Russie, la Chine et la Corée du Sud va s'interrompre, un temps de pause va débuter, il faut attendre la nomination du nouveau premier ministre", a-t-il indiqué à RIA Novosti.
Il a relevé que M. Abe avait la volonté de voir s'améliorer les relations entre la Russie et le Japon, et qu'il avait tenté d'avancer dans le règlement du litige territorial.
M. Mikheïev a ajouté que Shinzo Abe avait offert de nouvelles possibilités dans les relations entre les deux pays.
