Radar de Gabala: Moscou et Washington passent des paroles aux actes

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Le 18 septembre prochain, des experts russes et américains visiteront le radar de Gabala (Azerbaïdjan) pour étudier, en présence de leurs collègues azerbaïdjanais, les aspects pratiques de son utilisation conjointe en vue de surveiller les tirs des missiles iraniens, a confié samedi aux journalistes le général Alexandre Iakouchine, premier chef adjoint de l'état-major des Troupes spatiales russes.
MOSCOU, 15 septembre, - RIA Novosti. Le 18 septembre prochain, des experts russes et américains visiteront le radar de Gabala (Azerbaïdjan) pour étudier, en présence de leurs collègues azerbaïdjanais, les aspects pratiques de son utilisation conjointe en vue de surveiller les tirs des missiles iraniens, a confié samedi aux journalistes le général Alexandre Iakouchine, premier chef adjoint de l'état-major des Troupes spatiales russes.

"La préparation de la visite a duré trois mois: rencontres, réunions de travail, examen des propositions présentées. Le 18 septembre, nous passerons enfin des paroles aux actes", a affirmé M. Iakouchine.

Selon lui, la visite du radar de Gabala a pour but de montrer aux experts américains les performances techniques de cet ouvrage et la possibilité de l'utiliser en commun pour détecter les tirs de missiles effectués depuis le territoire iranien.

"Nous leur montrerons que la direction contrôlée par le radar est précisément celle du Sud", a indiqué le général. Il a précisé que la partie russe offrait aux spécialistes américains une possibilité exceptionnelle de visiter sa station radar en service. "Les Américains semblent très intéressés par cette visite", a ajouté M. Iakouchine.

La délégation américaine comprendra dix hauts représentants du ministère de la Défense, des spécialistes de la détection électromagnétique, ainsi que des représentants de l'ambassade américaine en Azerbaïdjan.

Selon M. Iakouchine, le radar de Gabala est loué par la Russie, mais il appartient à l'Azerbaïdjan. L'utilisation de ce radar par la partie russe et la proposition de l'utiliser en commun avec les Etats-Unis ne sont pas contraires à l'accord sur le statut du radar et les modalités de son exploitation signé en 2002 entre la Russie et l'Azerbaïdjan.

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