"Je voudrais souligner quatre aspects de notre coopération avec l'Iran. Téhéran garantit le travail des inspecteurs de l'AIEA et présente des informations complémentaires à l'agence, mais poursuit cependant ses activités d'enrichissement d'uranium ainsi que la construction d'un réacteur à eau lourde. En outre, l'AIEA n'a pas pu s'assurer jusqu'à présent du caractère de certaines directions prises par le programme nucléaire iranien", a annoncé M. ElBaradei lors de la 51e conférence générale de l'agence.
"La présentation à l'AIEA de garanties du caractère pacifique dans le passé comme à l'avenir du programme nucléaire iranien pourra influer de manière positive sur la situation dans laquelle se trouve ce pays", a-t-il fait remarquer.
Le Conseil de sécurité de l'ONU, poussé par le refus de Téhéran de décréter un moratoire sur l'enrichissement de l'uranium, a adopté les résolutions 1737 et 1747 qui prévoient des sanctions à l'égard du programme nucléaire iranien. Téhéran a refusé de se soumettre aux exigences formulées dans ces documents, les qualifiant d'illégitimes. Cependant, après la rencontre au début de l'été entre le secrétaire du Conseil de sécurité iranien Ali Larijani et le directeur de l'AIEA, Téhéran a intensifié sa coopération avec cette organisation, en s'efforçant de convaincre la communauté internationale du caractère pacifique de son programme nucléaire.
Cinq nouveaux pays ont rejoint l'AIEA dans le cadre de la conférence de Vienne: le Bahreïn, le Burundi, le Congo, le Népal et le Cap Vert.
"Le Bahreïn signera au cours de la conférence de l'AIEA le traité de non-prolifération des armes nucléaires", a déclaré le représentant du royaume.
