Selon lui, ce projet estimé à plusieurs milliards d'euros doit être revu en raison du fait que Total pratique des prix trop élevés du GNL produit à l'usine.
Le ministre iranien s'est également opposé à l'une des clauses du contrat, en vertu de laquelle la société française reçoit 5 millions de tonnes de gaz liquéfié. Selon M. Nozari, "ce gaz doit être placé sur le marché au lieu d'être mis à la disposition de Total".
Ces propos du ministre iranien ont retenti sur fond d'intervention du chef de la diplomatie française dimanche, dans laquelle Bernard Kouchner a insisté sur la nécessité pour l'UE de décréter, outre les résolutions de l'ONU, ses propres sanctions contre l'Iran. Lundi, cette initiative a été appuyée par le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Maxime Verhagen.
Face au refus de Téhéran de décréter un moratoire sur l'enrichissement d'uranium, le Conseil de sécurité de l'ONU avait voté deux résolutions, 1737 et 1747, qui prévoient des sanctions à l'encontre des programmes nucléaire et balistique iraniens. Pourtant, l'Iran avait refusé de les mettre en application, les qualifiant d'illicites.
