Selon ces sources, le consul général norvégien à Jérusalem-Est a rencontré certains dirigeants du Hamas et du Farah pour prendre connaissance de leur réaction à cette initiative formulées par une série d'hommes politiques palestiniens. Ceux-ci avaient demandé à la Norvège d'intervenir en qualité de médiateur, en affirmant que les désaccords existant entre ces deux mouvements adverses ne leur permettaient pas de reprendre le dialogue.
Ainsi, le consul général norvégien s'est entretenu avec l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères et haut responsable du Hamas Mahmoud al-Zahar qui lui a annoncé le désir du Mouvement de la résistance islamique de trouver une solution à la crise politique affectant l'unité du peuple palestinien.
Les relations entre le Fatah et le Hamas se sont interrompues en juin dernier, à la suite des affrontements sanglants entre ces deux mouvements palestiniens. La Bande de Gaza s'est retrouvée sous le contrôle du Hamas. Ayant annoncé la dissolution du gouvernement d'unité nationale dirigé par Ismaël Haniyeh, le président de l'Autorité nationale palestinienne et leader du Fatah Mahmoud Abbas a formé un nouveau gouvernement avec Salam Fayyad à sa tête. Ce gouvernement n'est actuellement reconnu qu'en Cisjordanie.
En qualité de préalable à la reprise du dialogue avec le Hamas, M. Abbas exige le retour à la situation qui avait existé dans la Bande de Gaza avant "le coup d'Etat de juin dernier".