ABM: impossible de remplacer le radar tchèque par des radars russes (Washington)

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L'administration Bush a déclaré mardi que l'initiative russe proposant d'exploiter conjointement les radars en Azerbaïdjan et en Russie ne pouvait pas se substituer au déploiement du bouclier antimissile américain en Pologne et en République tchèque.
WASHINGTON, 19 septembre - RIA Novosti. L'administration Bush a déclaré mardi que l'initiative russe proposant d'exploiter conjointement les radars en Azerbaïdjan et en Russie ne pouvait pas se substituer au déploiement du bouclier antimissile américain en Pologne et en République tchèque.

"Nous ne voyons pas comment ce qu'ils (les Russes) nous proposent peut remplacer ce que nous proposons à la Pologne et à la République tchèque", a déclaré le directeur de l'US Missile Defense Agency, le général Henry Obering, dans un discours prononcé devant un parterre de diplomates européens à l'European Institute de Washington.

Selon M. Obering, les radars russes sont incapables, de par leurs caractéristiques, de s'acquitter des missions qui seront confiées au radar installé en République tchèque, et la meilleure solution serait de connecter les radars russes à la troisième zone de positionnement du bouclier antimissile américain en Europe.

Le général s'est dit convaincu que les Etats-Unis signeraient les accords bilatéraux nécessaires avec les gouvernements polonais et tchèque sur le déploiement du radar et des missiles intercepteurs dans ces pays.

Les Etats-Unis pourraient déployer le bouclier antimissile en Pologne en 2011 ou en 2012 au plus tôt, a indiqué M. Obering, tout en reconnaissant que l'intention du Congrès de réduire les dépenses pour la troisième zone de positionnement pourrait retarder de six mois les travaux de construction.

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