"La proposition du président russe d'utiliser le potentiel de Gabala ne signifie pas que le radar fera partie du système antimissile américain, mais qu'il servira à contrôler la prolifération des technologies balistiques", a dit M.Kisliak commentant les propos du général américain Obering sur la possibilité d'inclure le radar de Gabala dans le système de défense antimissile américain.
"Notre offre ne consiste pas et ne consistera pas à créer un élément supplémentaire du bouclier antimissile américain", a indiqué le vice-ministre russe. Il s'agit d'une alternative au projet des États-Unis de déployer des éléments de leur bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque, selon lui.
"Nous menons des consultations en ce sens avec les États-Unis. Nous expliquons notre proposition et présentons nos possibilités qui sont très sérieuses", a ajouté le diplomate.
Lors du sommet du G8 en juin dernier, le président russe Vladimir Poutine a invité son homologue américain George W. Bush à exploiter en commun le radar de Gabala à titre d'alternative aux projets des États-Unis de déployer des éléments de leur bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque. La Russie loue le radar à l'Azerbaïdjan jusqu'à 2012.