Le Saint-Siège a fait savoir dans sa réponse officielle à la demande de Mme Rice, qui souhaitait rencontrer le pape début août, que Benoît XVI était "en vacances".
Comme le fait remarquer un commentateur du journal, une telle décision du pape peut témoigner de divergences concernant la politique de l'administration Bush au Moyen-Orient, notamment vis-à-vis de l'Irak et de l'Iran.
Le Saint-Siège considère en outre que les Etats-Unis risquent de sous-estimer l'importance de la garantie des droits des minorités religieuses, en particulier des chrétiens, dans la nouvelle Constitution irakienne.
Concernant la situation en Iran, le Vatican considère comme un "grand malheur" la possibilité d'une guerre dans ce pays, bien qu'il condamne les propos anti-israéliens du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
