Mikhaïl Kamynine a rappelé que le secrétaire général des Nations unies Ban-Ki Moon avait prié Israël de revoir sa position concernant Gaza, car contraire au droit humanitaire international concernant les populations civiles.
Mikhaïl Kamynine a fait remarquer que les autorités israéliennes avaient, lors d'une réunion le 19 septembre, décrété la bande de Gaza "entité hostile", et avaient en outre déclaré qu'Israël se réservait le droit d'introduire des restrictions supplémentaires sur les livraisons d'énergie électrique et de carburant en cas de poursuite des tirs de roquette depuis Gaza.
Le représentant de la diplomatie russe a répété que Moscou avait à maintes reprises condamné les tirs de roquettes depuis Gaza qui menacent la vie et la sécurité des habitants innocents des villes israéliennes.
"Les civils palestiniens ne doivent pourtant pas payer le prix de cette situation. Ce ne sont en aucun cas la violence et la pression qui apporteront la paix, la sécurité et le calme aux peuples de la région, mais au contraire l'avancée vers un règlement politique basé sur le droit international", a conclu le chef de la diplomatie.