"Le temps est venu de renforcer la pression sur l'Iran qui refuse de se soumettre aux exigences de la communauté internationale, en renforçant les sanctions à son encontre. Je pense qu'un projet de résolution en ce sens sera présenté au cours des prochaines semaines", a déclaré M. Khalizad.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à deux reprises des résolutions établissant des sanctions contre l'Iran, en raison du refus de ce dernier de suspendre l'enrichissement d'uranium.
Selon Zalmay Khalilzad, ce document sera élaboré à l'issue des rencontres de Six (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne - ndlr.) qui auront lieu le 21 septembre à Washington, puis à New-York.
La France souhaite l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de nouvelles sanctions à l'encontre de l'Iran, et tentera en cas d'échec d'atteindre cet objectif par le biais des institutions européennes, avait auparavant annoncé l'ambassadeur de France aux Nations unies Jean-Maurice Ripert.
Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l'ONU, a déclaré le jour même que l'adoption d'une nouvelle résolution était inopportune au vu de la reprise du dialogue entre Téhéran et l'AIEA, et que les mécanismes de pression n'étaient pas un moyen efficace de résoudre la question du dossier nucléaire iranien.
Les Etats-Unis, principal initiateur des deux premières résolutions sur les sanctions, accusent Téhéran de tenter de mettre au point une arme nucléaire sous couvert de son programme nucléaire civil.
Téhéran affirme quant à lui que son programme nucléaire revêt un caractère strictement pacifique.
