"Tout ce que nous vendons l'est dans un contexte absolument transparent et conforme aussi bien à nos engagements internationaux qu'à notre législation en matière de contrôle des exportations, l'une des plus rigides du monde. En définissant la nomenclature de nos livraisons, nous n'admettons pas celles susceptibles de déséquilibrer le rapport des forces dans la région", a-t-il indiqué à New York lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion du Quartette pour le Proche-Orient.
"Quant à nos livraisons vers la Syrie, il ne s'agit que d'armements défensifs qui ne peuvent aucunement déséquilibrer la situation au Proche-Orient", a rassuré M. Lavrov.
Selon M. Lavrov, la Russie vend des armes à la Syrie comme à beaucoup d'autres pays. "Nous faisons ce que font beaucoup d'autres producteurs d'armements", a-t-il souligné.
Vu le caractère délicat des questions liées à la livraison d'armes au Proche-Orient, la Russie interdit dans ses contrats toute revente d'armes. Dans le cas de la Syrie, les contrats imposent le mécanisme des inspections inopinées, auxquelles on ne peut refuser l'accueil, afin de pouvoir vérifier à tout moment où se trouvent les armes livrées.
Les Etats-Unis et Israël ont à maintes reprises accusé la Russie de déséquilibrer le rapport des forces au Proche-Orient en ravitaillant la Syrie en armes.
