L'intensification des activités des talibans, des membres d'Al-Qaïda et d'autres groupes extrémistes, qui contrôlent des régions entières avec des structures de pouvoir parallèles, suscitent de sérieuses préoccupations en Russie, a souligné Vladimir Iakovenko, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Cette dynamique exige que le gouvernement du pays ainsi que les forces étrangères présentes en Afghanistan corrigent l'orientation de leurs activités, a-t-il indiqué.
Ce sont les trafiquants de drogue qui constituent la source principale de financement de l'extrémisme, a relevé le diplomate. La Russie, un des Etats choisis par les narcotrafiquants comme pays de transit, est touchée par la croissance fulgurante de ce secteur illégal.
M. Iakovenko s'est félicité dans ce contexte des succès du projet pilote du Conseil Russie-OTAN mis en oeuvre dans la région de Moscou et visant à former des officiers de la police antidrogue d'Afghanistan et des pays d'Asie centrale.
La Russie a invité à créer sous l'égide des Nations unies et avec la participation des pays voisins des "barrières de sécurité antidrogue et financière".