Nations unies: pour Ahmadinejad, le dossier nucléaire iranien est clos

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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi, lors de son discours à la tribune de l'ONU, que le dossier nucléaire iranien était clos en tant que problème politique, et faisait à présent partie des "questions courantes".
NEW YORK (Nations unies), 26 septembre - RIA Novosti. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi, lors de son discours à la tribune de l'ONU, que le dossier nucléaire iranien était clos en tant que problème politique, et faisait à présent partie des "questions courantes".

"Pour nous, le problème nucléaire iranien est clos et a rejoint le rang des questions courantes", a-t-il annoncé.

Selon lui, l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) a enfin renoncé à donner une dimension politique au problème du développement du programme nucléaire civil iranien.

En ce qui concerne les sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, le président de la République islamique, qui juge l'organe illégitime, a laissé entendre qu'il n'avait pas l'intention de s'y soumettre.

Les pays développés, représentés au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, ont selon lui initié les sanctions contre Téhéran dans le seul but "d'empêcher tout progrès, sous n'importe quel prétexte".

L'Iran poursuivra donc ses travaux industriels dans le cadre de son programme en collaboration avec l'AIEA, qui a reconnu le droit du pays au nucléaire civil.

"Certains pays mettent au point des règles de désarmement alors qu'eux-mêmes accumulent de jour en jour leurs propres armes. La plupart des accords internationaux ne sont mis au point que par un petit nombre de puissances mondiales", a déclaré le président iranien.

Il a pris à titre d'exemple les projets de la Maison Blanche visant à déployer le bouclier antimissile américain en Pologne et en République tchèque, ce qui a soulevé des protestations de la part de la Russie.

"La course aux armements menace les Européens. Certains Etats voyous s'arrogent le droit de déployer sur leur territoire des systèmes antimissiles", a-t-il martelé.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a à deux reprises soumis l'Iran à des sanctions, afin qu'il renonce à l'enrichissement d'uranium. La France et les Etats-Unis exigent de nouvelles sanctions, alors que la Chine et la Russie considèrent qu'elles seraient pour le moment inopportunes et inefficaces.

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