La rencontre s'est déroulée à New York, en marge de la 62e session de l'Assemblée générale de l'ONU, en prévision du premier contact en direct, sans intermédiaires, fixé au vendredi 28 septembre, entre les représentants de Belgrade et les autorités du Kosovo.
Lavrov et Tadic ont confirmé la nécessité de régler le problème de la définition du statut du Kosovo dans le cadre du droit international, a annoncé à RIA Novosti une source interne à la délégation russe. Ces décisions doivent être approuvées par le Conseil de sécurité de l'ONU, selon cette même source.
Les négociations sur le futur statut de cette province de l'ancienne Yougoslavie à une population essentiellement albanaise ont jusqu'à présent été menées avec la médiation de la Russie, des Etats-Unis et de l'Union européenne, une "troïka" qui est formée par le groupe de contact sur le Kosovo. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie, l'Allemagne et la Russie font partie de ce groupe.
"Le processus guidé par la "troïka" donne une bonne chance de parvenir à un compromis dans ces négociations", a encore indiqué la source.
A partir de 1999, le Kosovo, qui recherche une indépendance face à la Serbie, est sous administration de l'ONU, en vertu de la résolution 1244 du Conseil de sécurité.
