"Le règlement du problème de la péninsule de Corée est nécessaire pour la paix et la stabilité en Asie. J'ai l'intention de renforcer les contacts avec la communauté mondiale en vue d'assurer la dénucléarisation de la Corée du Nord, en mettant à profit, entre autres, les pourparlers à six", a-t-il déclaré lundi dans son discours prononcé au parlement.
Yasuo Fukuda a promis de tout mettre en oeuvre pour régler le problème des citoyens japonais enlevés par les services secrets nord-coréens dans les années 1970-80, ce qui est considéré par Tokyo comme la condition sine qua non de la normalisation des rapports bilatéraux avec Pyongyang.
Le nouveau premier ministre est connu pour être partisan d'une attitude plus souple envers la Corée du Nord, il met l'accent sur les négociations, et non pas sur la pression.
La Corée du Nord a reconnu le fait de l'enlèvement de 13 Japonais, dont cinq ont été rapatriés, les autres sont morts, selon ses assurances. Pyongyang estime que ce problème est clos, mais Tokyo est certain que ces cas étaient plus nombreux et insiste sur le retour de toutes les personnes enlevées dans leur patrie.
Le Japon refuse d'apporter toute aide à Pyongyang en l'absence de règlement de ce problème, notamment, de participer au remboursement des dépenses pour les livraisons de fioul pour les centrales thermiques nord-coréennes en échange des mesures de dénucléarisation.
Le groupe de travail pour la normalisation des rapports bilatéraux entre Pyongyang et Tokyo formé dans le cadre des pourparlers à six sur le problème nucléaire nord-coréen s'est réuni deux fois cette année, mais les deux rencontres n'ont pas apporté de résultats.
