"Condoleezza Rice a raison de souligner que le procédé est original", a déclaré le ministre sur Europe 1.
Selon le chef de la diplomatie française, il n'existe pas d'opposition forte au pouvoir en Russie. "L'opposition n'est pas prise suffisamment au sérieux, tout le monde le reconnaît, et elle a beaucoup de difficultés", a-t-il déclaré.
Répondant lundi à la proposition du parti Russie unie de devenir premier ministre après l'élection présidentielle de 2008, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que ce serait réaliste à deux conditions. Selon lui, premièrement, Russie unie doit gagner les élections. Deuxièmement, il faut élire à la présidence une personnalité honnête et énergique, ajoutant qu'il pourrait faire équipe avec une telle personne.
Vladimir Poutine a également accepté de conduire la liste du parti Russie unie aux élections à la Douma (chambre basse du parlement russe), bien qu'il n'ait pas l'intention d'adhérer au parti.
Washington s'inquiète face à la concentration de pouvoir en Russie, a déclaré la Secrétaire d'Etat américaine dans une interview publiée lundi par le New York Post.
