Le règlement de la crise au Proche-Orient ne concerne pas uniquement les Palestiniens et les territoires palestiniennes, il touche également l'occupation des hauteurs syriennes du Golan, et si la conférence n'aborde pas cette question, la Syrie n'y participera pas, a indiqué Bachar al-Assad, cité par l'agence d'information SANA.
On attend du forum de novembre la signature d'un accord palestino-israélien qui déterminerait, d'une manière ou d'une autre, les principes fondamentaux du processus de paix. Israéliens et Palestiniens ont une vision différente d'un tel accord, et leurs divergences mettent en doute le succès de la rencontre internationale organisée sous les auspices des Etats-Unis.
"Il devra être question d'une paix totale au Proche-Orient, et la question syrienne est une composante de cette paix générale. Sans cela, nous ne participerons pas", a ajouté Bachar al-Assad.
Il a néanmoins reconnu que la convocation de la conférence représentait une chance supplémentaire d'établir la paix au Proche-Orient si la discussion portait non pas sur des sujets d'ordre général, mais sur l'essence même des problèmes. Dans le même temps, Bachar al-Assad a fait remarquer l'absence de préparatifs particuliers, à la différence de la conférence de Madrid de 1991 considérée comme fructueuse.
Il a rappelé que des officiels américains avaient alors mené des pourparlers pendant dix mois dans divers pays. Pour l'instant, ils n'ont encore parlé à aucune des parties, et de nombreux points restent encore confus, a indiqué Bachar al-Assad.
Le dialogue entre Israël et la Syrie sur le sort des hauteurs du Golan est interrompu depuis sept ans. Ces derniers temps, les leaders des deux Etats ont à plusieurs reprises proposé de revenir à la table des négociations, tout en accusant la partie adverse de ne pas aspirer sincèrement à la paix.