(L'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan - ndlr.)
Répondant à la question sur l'attitude de Moscou face à la proposition de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, de durcir les sanctions contre l'Iran qu'elle avait formulée la semaine dernière lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, le chef de la diplomatie russe a dit: "L'attitude de la Russie à ce sujet a été exposée à ce moment précis où la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, soumettait justement sa proposition. Cette attitude reste inchangée".
"Il est nécessaire de régler cette situation tendue qui a surgi autour de l'Iran. Des possibilités pour cela existent dans le cadre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)", a noté Sergueï Lavrov, cité par le Département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères (MID).
Comme l'a fait remarquer le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, a l'heure actuelle, l'AIEA travaille très énergiquement avec l'Iran.
"Dans toutes ses résolutions précédentes, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a cessé de soutenir le travail de l'AIEA. Cet appui tient toujours. Attendons donc le rapport de l'AIEA pour voir quel progrès a d'ores et déjà été enregistré, et quelles questions restaient encore en suspens", a poursuivi le chef de la diplomatie russe.