"Que l'indépendance du Kosovo soit reconnue ou non, cela ne changera en rien la prise de position de notre république. Nous continuerons à lutter pour notre indépendance", a poursuivi M. Bagapch.
"La période de novembre-décembre, où sera décidé le sort du Kosovo, sera la plus angoissante pour nos républiques (d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud)", estime-t-il.
D'après le président abkhaze, la Géorgie est aujourd'hui l'Etat le plus militarisé de l'espace postsoviétique. "Mais cela pourrait mal finir pour elle", a-t-il ajouté.
Sergueï Bagapch qualifie la dépendance de Tbilissi vis-à-vis de l'opinion occidentale de point faible. "Se référer constamment à l'opinion internationale est une manifestation de faiblesse", a-t-il expliqué, commentant les consultations permanentes entre la Géorgie et l'Occident sur le règlement des problèmes osséto-géorgien et abkhazo-géorgien.