Les consultations doivent permettre de fixer la date du débat politique sur l'avenir institutionnel de la Géorgie, notamment sur l'introduction possible d'une monarchie constitutionnelle en réponse à l'initiative avancée lundi par l'opposition de droite.
L'idée d'implanter en Géorgie une monarchie constitutionnelle a été avancée dimanche dernier par le patriarche-catholicos Elie II, primat de l'Eglise orthodoxe géorgienne. Elle a ensuite été appuyée par Nino Bourdjanadze qui a appelé le parlement à examiner l'initiative en reconnaissant toutefois que ce n'était pas pour aujourd'hui. L'opposition a également manifesté son intérêt pour l'initiative du patriarche-catholicos, estimant qu'il pourrait s'agir de l'unique moyen de sortir de la crise.
La Géorgie a plongé il y a deux semaines dans une nouvelle crise politique lorsque l'ancien ministre de la Défense, Irakli Okrouachvili, a accusé nommément le président Mikhaïl Saakachvili, son ancien allié, d'être corrompu et de l'avoir encouragé à assassiner un homme d'affaires. Des voix s'élèvent également pour enquêter sur la mort en 2005 de l'ex-premier ministre Zourab Jvania, décédé par intoxication accidentelle au monoxyde de carbone, selon la version officielle des événements.