Le deuxième tour des négociations sur les questions relatives à la mise au point et l'exploitation en Iran des centrifugeuses à gaz pour l'enrichissement d'uranium P1 et P2 s'est déroulé à Téhéran du 9 au 11 octobre.
"Depuis ces derniers trois jours, nous avons eu avec les représentants de l'AIEA des négociations très fructueuses et professionnelles sur les questions relatives aux centrifugeuses P1 et P2", a déclaré M. Vaidi, cité par l'agence de presse iranienne Mehr.
Le secrétaire adjoint du Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran a rappelé que ces négociations étaient menées dans le cadre d'une entente enregistrée le 21 août dernier à Téhéran sur un plan de travail en vue de résorber progressivement les questions que l'Agence internationale de l'énergie atomique se posait encore au sujet du programme nucléaire iranien.
"Lors des négociations, l'Iran a fourni à l'AIEA des explications sur les centrifugeuses en question. Nous avons convenu de poursuivre les négociations au niveau des experts", a fait savoir Javad Vaidi.
La délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique dans la capitale iranienne a été conduite par le directeur général adjoint de l'AIEA Olli Heinonen. La partie iranienne a été représentée par l'ambassadeur d'Iran auprès de l'AIEA Ali Asghar Soltanieh , par le directeur adjoint de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) Mohammad Saidi et par le secrétaire adjoint du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique Javad Vaidi, ainsi que par des représentants du ministère iranien des Affaires étrangères.
Le précédent tour des négociations sur les centrifugeuses iraniennes s'est déroulé à Téhéran les 24 et 25 septembre dernier au niveau des experts.
L'Iran possède actuellement quelque 3.000 centrifugeuses qui fonctionnent à l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz (province d'Ispahan dans le centre du pays). Les autorités iraniennes ont plus d'une fois déclaré leur intention d'installer à Natanz 50.000 centrifugeuses, dont l'entrée en service rendra l'Iran indépendant face aux fournitures de combustible étranger.
