Entretien Rice-Moubarak: préparation de la future rencontre sur le Proche-Orient à Annapolis

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LE CAIRE, 16 octobre - RIA Novosti. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a discuté mardi au Caire avec le président égyptien Hosni Moubarak de la préparation à la future rencontre internationale sur le Proche-Orient, prévue pour la fin novembre prochain à Annapolis, dans le Maryland, aux Etats-Unis, rapportent les médias locaux.

Condoleezza Rice a également rencontré au Caire son homologue égyptien Ahmed Aboul Gheit et le chef des renseignements d'Egypte, Omar Souleïmane.

Auparavant, la chef de la diplomatie américaine a visité Israël et les Territoires palestiniens dans le cadre de sa tournée au Proche-Orient toujours dans le but de préparer la future rencontre d'Annapolis.

Le temps est venu de créer un Etat palestinien, a déclaré Mme Rice lundi après un entretien avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. La création de cet Etat, a-t-elle souligné, est "absolument essentielle, non seulement pour l'avenir des Palestiniens et des Israéliens, mais également pour le Proche-Orient et les intérêts des Etats-Unis".

Par ailleurs, Condoleezza Rice a fait remarquer que le président des Etats-Unis, George W. Bush, avait érigé le règlement du conflit palestino-israélien en priorité de son administration.

Quoi qu'il en soit, la veille, l'Egypte a douté que les Etats-Unis réussissent dans un délai aussi court à préparer comme il se doit une rencontre sur le Proche-Orient, surtout compte tenu de l'attitude d'Israël.

Toute hâte dans l'organisation d'une telle rencontre en l'absence d'une entente préalable sur un document final explicite et contraignant pour les parties au conflit ne peut que diminuer les chances d'un règlement équitable, a notamment estimé le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit. Bien plus, il a même suggéré de reporter à plus tard la réunion en question.

Le document devant être adopté à l'issue de cette rencontre doit renfermer des indications précises pour régler les problèmes du statut définitif, a indiqué l'ambassadeur égyptien aux Etats-Unis Nabil Fahmy. Il s'agit, en l'occurrence, du statut de la ville de Jérusalem, du problème des millions de réfugiés palestiniens et des garanties de sécurité. Or, la plupart des pays arabes partagent la prise de position de l'Egypte qui insiste sur la nécessité de la conclusion d'accords concrets.

Dans le même temps, Israël préférerait se limiter à un accord plus général et moins contraignant, soit à une sorte de déclaration d'intentions. Dimanche dernier, par exemple, le premier ministre israélien Ehoud Olmert a déclaré qu'une version concertée de document n'était pas une condition sine qua non de la tenue de la rencontre d'Annapolis.

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