Le dialogue est la seule solution acceptable au problème nucléaire iranien (président du Conseil italien)

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Le président du Conseil italien Romano Prodi s'est dit favorable à la poursuite des négociations avec Téhéran sur le problème nucléaire iranien, rapporte mercredi le correspondant de RIA Novosti sur place.
ROME, 24 octobre - RIA Novosti. Le président du Conseil italien Romano Prodi s'est dit favorable à la poursuite des négociations avec Téhéran sur le problème nucléaire iranien, rapporte mercredi le correspondant de RIA Novosti sur place.

"Le dialogue est le seul instrument pour trouver une solution (au problème nucléaire iranien)", a déclaré lors d'une conférence de presse à Rome M. Prodi.

Le premier ministre italien a reçu mercredi à Rome le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune Javier Solana, le chef négociateur sur le dossier nucléaire iranien et nouveau secrétaire du Conseil suprême de sécurité de la République islamique d'Iran Saïd Jalili et son prédécesseur Ali Larijani, représentant de l'ayatollah Ali Khamenei.

Lors de cette rencontre, le président du Conseil italien a exhorté l'Iran à "tenir compte des exigences de l'Organisation des Nations Unies sur la suspension du programme d'enrichissement d'uranium" par Téhéran et à coopérer plus étroitement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

De son côté, M. Larijani a relevé qu'au cours de cet entretien mercredi avec MM. Prodi et Solana "des idées nouvelles, très constructives, avaient été avancées" qui pourraient permettre des progrès ultérieurs aux négociations sur le dossier nucléaire iranien.

Il a aussi fait savoir que mardi 23 octobre la délégation iranienne avait rencontré le ministre italien des Affaires étrangères Massimo D'Alema pour discuter "tant des relations bilatérales que des problèmes internationaux".

La veille, des négociations ont eu lieu à Romme entre le chef de la diplomatie européenne Javier Solana, intervenant au nom des Six, d'une part, et la délégation iranienne, de l'autre.

(Les Six, ce sont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies - la Russie, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Chine plus l'Allemagne - ndlr.)

Ali Larijani intervient à ces négociations en tant que représentant spécial du leader spirituel et guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

Le précédent tour des négociations entre Ali Larijani qui a démissionné la semaine dernière du poste de secrétaire du Conseil suprême de sécurité de la République islamique d'Iran et Javier Solana a eu lieu le 23 juin dernier à Lisbonne. A l'époque, le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune a déclaré que ces négociations dans la capitale portugaise avec M. Larijani étaient constructives et a espéré la poursuite des négociations à l'avenir.

Pour sa part, Téhéran souligne que l'initiative de l'ex-secrétaire du Conseil suprême de sécurité pour intensifier la coopération entre la République islamique et l'AIEA est devenue l'un des résultats concret de la rencontre de Lisbonne.

l'Iran et l'AIEA étaient parvenus le 21 août dernier à une entente sur un plan de travail en vue de résorber progressivement les questions que l'Agence internationale de l'énergie atomique se posait encore au sujet du programme nucléaire iranien. Par la suite, l'AIEA a confirmé que Téhéran avait réglé tous les problèmes avec l'agence au sujet de ses expérimentations avec du plutonium. Aussi, l'Agence internationale de l'énergie atomique considérait-elle désormais cette question comme close.

En vertu de cet arrangement, l'Iran s'est engagé à répondre d'ici la fin de l'année en cours à toutes les questions de l'AIEA en suspens au sujet du programme nucléaire iranien. A l'heure actuelle, la capitale iranienne est le lieu d'un nouveau round des négociations sur les questions liées à la mise au point par les atomistes iraniens des centrifugeuses à gaz pour l'enrichissement d'uranium P1 et P2.

Compte tenu des ententes enregistrées entre Téhéran et l'Agence internationale de l'énergie atomique, le 28 septembre dernier, les Six ont reporté à la fin novembre prochain la prise de décision sur des sanctions supplémentaires contre l'Iran. Comme l'indique une déclaration conjointe des Etats-Unis, de la Fédération de Russie, de la Chine, de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne, les Six entérineront le texte d'une troisième résolution sur l'Iran du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies et procédera au scrutin sur cette question en novembre après avoir écouté les rapports du Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune, Javier Solana, et du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

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