Différents observateurs affirment que les pays européens acceptant le déploiement du bouclier sur leur territoire se soumettent à un risque déterminé, car de tels sites peuvent être visés par des attaques terroristes ou devenir la cible de frappes en cas d'éventuel conflit armé.
"Il ne s'agit plus pour nous de faire un choix", a déclaré l'expert. "Nous devons désormais trouver comment minimiser ce risque", a-t-il poursuivi.
Selon ses dires, les menaces envers le pays ont surgi bien avant l'examen du thème de l'ABM, au moment où la Pologne commençait à participer activement à la lutte contre le terrorisme.
"Nos troupes sont engagées en Irak et en Afghanistan. Nous constituons déjà une cible, comme en témoignent les événements survenus à Londres et Madrid", a affirmé l'expert.
Le contingent polonais en Afghanistan compte 1.200 soldats dans ses rangs, et 900 militaires de ce même pays sont engagés dans les opérations en Irak.
En mars 2004 à Madrid, 191 personnes ont péri et 1.841 ont été blessées dans des attentats à l'explosif visant plusieurs trains de banlieue et destinés à sanctionner l'Espagne pour son engagement dans la coalition anti-irakienne. En juillet 2005, les attentats de Londres ont coûté la vie à 56 personnes dont quatre terroristes, et ont fait plus de 700 blessés.