"Les mesures de répression employées par Israël qui ont détérioré le niveau de vie de l'ensemble de la population de la bande de Gaza sont inacceptable", lit-on en substance dans une déclaration du secrétaire général de l'ONU.
Selon Ban Ki-moon, la coupure des livraisons de carburant et d'électricité a aggravé cette crise humanitaire déjà très grave dans laquelle se trouvent d'ores et déjà les 1,4 millions de personnes habitant dans ce territoire.
"Le secrétaire général de l'ONU exhorte Israël à revoir ses faits et gestes, à garantir la protection de la population civile et à assumer ses responsabilités découlant du droit humanitaire international.
Quoi qu'il en soit, le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies a réitéré sa condamnation des tirs de roquette "aveugles" sur Israël depuis le territoire palestinien de Gaza.
Le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a sanctionné le 25 octobre dernier la cessation progressive des fournitures de combustible et d'électricité dans la bande de Gaza. Selon les officiels israéliens, cette mesure fait suite à la décision du gouvernement du pays en date du 19 septembre dernier de déclarer la bande de Gaza "entité hostile".
Qui plus est, à part la réduction de l'approvisionnement de la bande de Gaza en carburant et en lubrifiants, l'Etat hébreux entamera sous peu une pratique de coupure d'électricité, allant de 15 minutes à deux heures.
Le secrétaire général de l'ONU appelle l'Etat hébreu à faire preuve de retenue et à revenir sur sa décision de déclarer la bande de Gaza "entité hostile", l'estimant contraire aux obligations du pays envers les civils au regard du droit international.