"Pour ce qui est de la Russie, notre point de vue est explicite. Il faut aider les pays du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord à créer des conditions propices au développement durable tous azimuts - dans le domaine de la sécurité, dans l'économie, dans la sphère sociale et dans la progression de la démocratie", a précisé le chef adjoint de la diplomatie russe, intervenant dans le cadre d'un colloque international intitulé "Le dialogue des civilisations et l'avenir du Proche-Orient".
Quoi qu'il en soit, a indiqué le diplomate, il importe que tous se rendent bien compte que les principes démocratiques universels se réalisent différemment dans chaque pays, compte tenu de ses traditions et de son expérience historique. "Seule une telle approche contribue à la compréhension mutuelles entre les nations, à un dialogue fructueux et à la baisse de la tension sur l'ensemble de la région", a-t-il poursuivi.
Comme l'a rappelé M. Saltanov, le développement durable dans la région est toujours entravé par de nombreux conflits qui y couvent en permanence et éclatent souvent de plus belle.
Le colloque "Le dialogue des civilisations et l'avenir du Proche-Orient" a entamé ses travaux vendredi à Saint-Pétersbourg. Il associe des personnalités publiques et des hommes politiques russes et étrangers, des représentants officiels des pays du G8 et des Etats de la région.
Les participants à ce forum discutent du rôle du dialogue et de la religion dans la modernisation de la région.
Le colloque a été organisé dans le cadre de la participation russe à la mise en application de l'Initiative du partenariat du G8 avec la région du Proche-Orient élargi et de l'Afrique du Nord par la Faculté d'études orientales à l'Université de Saint-Pétersbourg, la Fondation "Le dialogue universel entre des civilisations" et la plate-forme "Le dialogue Eurasie" avec le concours du ministère russe des Affaires étrangères (MID).
