Iran: Hillary Clinton en appelle à Moscou et Pékin

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La sénatrice démocrate Hillary Clinton, qui brigue la succession de George W. Bush à la présidence américaine, a invité vendredi à coopérer avec la Russie et la Chine pour aplanir les tensions autour de l'Iran.
WASHINGTON, 16 novembre - RIA Novosti. La sénatrice démocrate Hillary Clinton, qui brigue la succession de George W. Bush à la présidence américaine, a invité vendredi à coopérer avec la Russie et la Chine pour aplanir les tensions autour de l'Iran.

"Nous avons tout d'abord besoin d'aplanir les tensions, ensuite d'empêcher l'Iran de devenir une puissance nucléaire qui représenterait un danger pour nous tous et, enfin, de mobiliser le reste du monde, en particulier la Chine, la Russie et les voisins de l'Iran dans la région", a-t-elle déclaré lors d'un duel entre les candidats démocrates jeudi soir à Las Vegas, dans l'Etat du Nevada.

Mme Clinton s'est positionnée contre la guerre en Iran, mais en faveur d'une "diplomatie agressive" envers le pays.

Sur les sept candidats démocrates participant au débat, quatre ont répondu à la question concernant l'Iran, et tous ont prôné un règlement du dossier par voie diplomatique.

"Il faut éviter de faire souffler un vent de guerre", a déclaré Joseph Biden, président de la commission aux affaires étrangères du Sénat, selon lequel les Etats-Unis ont commis "une grave erreur, qui plus est, entièrement contre-productive", en inscrivant le Corps des gardiens de la révolution islamique sur la liste des organisations terroristes internationales.

"Le monde musulman est désormais convaincu que la guerre en Irak est une guerre contre l'islam, et les prix du pétrole ont connu une nouvelle flambée, flirtant désormais avec la barre des 100 dollars le baril", a souligné M. Biden.

Le sénateur Barak Obama et l'ex-sénateur John Edwards ont également critiqué la décision de Washington de classer le Corps des gardiens de la révolution islamique parmi les organisations terroristes.

"C'était une erreur", a affirmé M. Obama, en se prononçant pour "le début d'une diplomatie courageuse" sur le dossier nucléaire iranien.

"Pour nous, il est important d'arrêter Bush, Cheney et les néoconservateurs", a souligné M. Edwards. "Ce film, nous l'avons déjà vu, et nous en connaissons la fin", a-t-il ajouté, faisant allusion à la guerre en Irak.

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