Ce report de l'élection initialement fixée au 21 novembre est destiné à fournir aux forces politiques libanaises un délai supplémentaire afin de trouver un consensus sur un candidat acceptable pour tous.
La date du 23 novembre est le dernier délai possible afin de reporter le vote, le mandat de l'actuel président Emile Lahoud expirant le même jour.
Les divergences perdurent entre les partis en présence, qui n'ont pour le moment pas réussi s'accorder sur une candidature acceptable pour tous, et s'opposent même sur le mode de scrutin. Selon l'opposition, le candidat doit recueillir au moins les deux tiers des voix au parlement pour être élu. Néanmoins, la majorité parlementaire, qui ne dispose que de 68 sièges sur 127, se prononce pour un scrutin à la majorité simple.
Si la majorité parlementaire pro-occidentale et l'opposition soutenue par la Syrie et l'Iran ne parviennent pas à un accord, le Liban connaîtra une situation de vide politique ou de dualité du pouvoir.
