"Les sources alternatives sont légion. Ce sont le soleil et le vent. Ce sont aussi les technologies consommant peu d'énergie. Ce sont enfin les énergies géothermale et marémotrice. Vu le niveau actuel de développement technique de l'humanité, un bon nombre de ces sources pourraient être utilisées", a répondu M. Blokov à la question de savoir quels sont les principaux objectifs poursuivis par Greenpeace.
"La production de papier, d'aluminium et de polyéthylène à base de matière recyclées permettrait à elle seule de réduire l'émission mondiale de CO2 d'environ 3%", a ajouté M. Blokov.
Selon l'écologiste, les terrains agricoles non exploités à l'heure actuelle "permettent de produire une grande quantité de combustible biologique". A cet effet, "nous pouvons utiliser pratiquement n'importe quelle biomasse", a-t-il précisé.
"Les Canadiens ont lancé la production de combustible à base de bois. Le combustible à base de canne à sucre remplace actuellement plus de 20% du combustible consommé au Brésil. Les technologies modernes permettent de produire du combustible à partir de n'importe quelle biomasse, et ces technologies sont activement utilisées dans de nombreux pays", a rappelé M. Blokov.
Lors d'une table ronde organisée à RIA Novosti, le directeur du département de la politique énergétique du ministère de l'Industrie et de l'Energie, Sergueï Mikhaïlov, avait déclaré que le combustible biologique constituait tout juste 1-1,5% de la totalité de l'énergie produite en Russie et qu'il était prévu de porter ce chiffre à 3-5% d'ici à 2015.
