Violation des eaux russes par les chalutiers japonais: vive réaction de Moscou

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MOSCOU, 20 décembre - RIA Novosti. En cas d'infractions réitérées aux règles de pêche par le Japon, la Russie pourrait remettre en cause les activités des pêcheurs japonais dans la région des Kouriles du sud, a déclaré jeudi le ministère russe des Affaires étrangères (MID).

Selon le communiqué du MID, la partie russe a vivement protesté contre la violation des frontières russes par les bateaux de pêche japonais. A cette occasion, le ministre plénipotentiaire de l'ambassade japonaise en Russie Yoshitaka Akimoto a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères. Il lui a été notifié que "si, dans un proche avenir, la partie japonaise n'adoptait pas dans les actes, et non en paroles, des mesures efficaces susceptibles d'exclure toutes violations dans la région couverte par l'accord de 1998 sur la coopération dans le domaine de l'exploitation des ressources marines vivantes, la partie russe se réserverait le droit de revenir à la question concernant la pêche pratiquée dans cette région par les marins japonais".

Le 13 décembre dernier, les gardes-frontières russes avaient arraisonné dans la région des Kouriles du sud quatre bateaux de pêches japonais soupçonnés de braconnage dans les eaux territoriales russes. Vendredi 14 décembre, le ministère japonais des Affaires étrangères avait invité la Russie à relâcher au plus vite les équipages et les navires.

Les bateaux se trouvaient à moins de trois milles du littoral, ce qui constituait une violation de l'accord intergouvernemental. Or, une fois à bord, les gardes-frontières n'avaient pas découvert de poissons ni d'autres produits de pêche.

Appréhendés pour avoir violé la frontière nationale russe, les quatre bateaux japonais avaient été conduits dans un port de l'île de Chikotan.

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