"Comme l'a déclaré George W. Bush lui-même, son voyage a pour but de rétablir le contrôle des Etats-Unis sur les processus politiques en cours dans la région et ce, dans le cadre de la politique américaine d'ingérence dans les affaires intérieures des pays dans cette partie du monde", a fait remarquer aux journalistes à Téhéran le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Quoi qu'il en soit, Mohammad Ali Hosseini a exprimé la certitude que les Etats du Proche-Orient ne cèderaient pas à la pression des Etats-Unis et continueraient à resserrer leurs liens avec la République islamique d'Iran.
Selon le diplomate, en dépit des ententes enregistrées lors de la conférence sur le règlement au Proche-Orient de l'année dernière dans la ville américaine d'Annapolis, Israël "montre par ses faits et gestes qu'il n'entend pas respecter ses propres engagements".
"Malgré la résistance dans la région, les Américains s'emploient à accélérer le processus de règlement (palestino-israélien)", relève le porte-parole de la diplomatie iranienne.
George W. Bush se propose de visiter l'Arabie Saoudite, Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, le Koweït, l'Egypte, les territoires sous contrôle de l'Autorité palestinienne et Israël. Comme l'a déclaré le président américain lors d'une rencontre à la Maison-Blanche avec des journalistes arabes à la veille de sa tournée au Proche-Orient, il entend obtenir des pays qu'il visitera la confirmation de leur attachement au processus de paix, compte tenu de la reconnaissance par ceux-ci de l'Etat d'Israël.
Par ailleurs, George W. Bush a ajouté que sa visité avait pour objectif "d'isoler la Syrie" en raison de sa prise de position face à l'élection présidentielle au Liban et "d'achever l'isolement de l'Iran" que Washington considère toujours comme une "menace à la paix".