La plupart des habitants de l'enclave sont plongés dans le noir depuis trois jours après l'arrêt de l'unique centrale électrique palestinienne.
Cette atténuation du blocus approuvée par le ministre israélien de la Défense Ehud Barak est considérée comme une action unique résultant de la diminution des tirs de roquettes.
"Nous allons surveiller minutieusement la situation dans la bande de Gaza pour pouvoir définir les mesures à prendre à l'avenir", a déclaré hier à RIA Novosti le porte-parole de la diplomatie israélienne Aryeh Mekel.
Outre le carburant destiné à la centrale palestinienne et remboursé par l'UE, Israël a autorisé la livraison de médicaments.
La semaine dernière, Israël a renforcé l'isolement de la bande de Gaza en raison de l'intensification des tirs de roquettes depuis les territoires palestiniens. Les postes-frontière ne laissaient plus passer que le fret humanitaire.
Cette décision avait été désapprouvée par la communauté mondiale qui l'avait qualifiée de "punition collective" et avait appelé à lever l'embargo de Gaza.