Droits de l'homme: les Etats-Unis et la France sous la surveillance d'une fondation russe

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Une fondation à but non lucratif, l'Institut pour la démocratie et la coopération, ouvrira ce lundi des bureaux à New York et à Paris, a annoncé le président du conseil d'administration de la fondation, l'avocat Anatoli Koutcherena.
MOSCOU, 28 janvier - RIA Novosti. Une fondation à but non lucratif, l'Institut pour la démocratie et la coopération, ouvrira ce lundi des bureaux à New York et à Paris, a annoncé le président du conseil d'administration de la fondation, l'avocat Anatoli Koutcherena.

Créé en novembre 2007 pour contrôler le respect des droits de l'homme dans le monde, l'Institut pour la démocratie et la coopération compte parmi ses fondateurs 15 associations fédérales, régionales et interrégionales à but non lucratif.

"Ces organisations sont en charge des dossiers les plus variés, depuis l'immigration jusqu'aux questions relatives aux libertés et aux droits individuels, à la sécurité et aux relations interethniques", a déclaré M. Koutcherena lors d'une conférence de presse à Moscou.

La fondation sera financée essentiellement par des donations collectives et privées. "Nous envisageons également de postuler pour l'attribution de bourses de recherche", a ajouté l'avocat.

Selon lui, la mission de l'Institut de la démocratie et de la coopération consiste à étudier les relations sociales dans le monde entier.

D'après la présidente de la nouvelle fondation et directrice de son bureau parisien, Natalia Narotchitskaïa, il s'agit "d'aider la Russie à mieux connaître l'expérience internationale et à comprendre les tensions dans notre société".

"L'une des missions de la fondation est de présenter les diverses vues sur les processus politiques en Russie, d'associer à cette discussion les hommes politiques et les experts russes et américains et de procéder à des échanges d'informations et de documents analytiques", estime le chef du bureau new-yorkais de la fondation, l'universitaire Andranik Migranian.

A son avis, la mauvaise connaissance et l'interprétation incorrecte des processus en cours en Russie et aux Etats-Unis entravent sérieusement les relations entre les deux pays.

"Or, à elles seules, leurs ambassades ne sont pas en mesure d'inverser les tendances négatives, surtout dans le contexte politique actuel", a souligné M. Migranian.

Selon lui, les contacts informels entre les personnalités russes et américaines de la vie politique et sociale "aideront les gouvernements de ces pays à prendre des décisions pertinentes et réfléchies".

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