La Russie et la Chine, dont les entreprises rejettent des eaux usées dans les fleuves transfrontaliers Amour et Oussouri, ont signé un accord destiné à minimiser la pollution occasionnée, communiquait mardi le service de presse du ministère russe des Ressources naturelles.
L'accord a été signé par le ministre russe des Ressources naturelles Iouri Troutnev et le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi. Le ministère russe a qualifié cet événement d'"historique".
"La signature de cet accord prouve la disposition des parties à se doter de la base juridique nécessaire au règlement des principaux problèmes écologiques liés à la pollution des ressources aquatiques", lit-on dans le communiqué.
L'application du document permettra d'empêcher et de limiter la pollution des ressources transfrontalières et d'assurer la sécurité écologique de l'Extrême-Orient russe en relation avec la croissance économique intense des régions frontalières chinoises, lit-on dans le document.
En outre, l'accord prévoit l'entretien technique des principaux équipements hydrotechniques, l'organisation d'opérations de stabilisation du lit des fleuves et la lutte contre leur érosion, le monitorage des eaux transfrontalières, la réalisation d'études scientifiques conjointes, la coopération dans la sphère hydraulique, et la prévention des crues des fleuves transfrontaliers.
