Russie-Ukraine: le Conseil de la Fédération dénonce l'accord sur les systèmes de préalerte aux missiles

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Le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a dénoncé mercredi l'accord intergouvernemental russo-ukrainien sur les systèmes de préalerte contre les attaques de missiles et de contrôle de l'espace.
MOSCOU, 30 janvier - RIA Novosti. Le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a dénoncé mercredi l'accord intergouvernemental russo-ukrainien sur les systèmes de préalerte contre les attaques de missiles et de contrôle de l'espace.

Signé en 1997, l'accord déterminait les modalités d'utilisation des systèmes d'alerte aux missiles et de contrôle de l'espace situés en Ukraine et des centres de commande des systèmes installés en Russie, a rappelé Vadim Goustov, président du comité de la chambre haute pour les affaires de la Communauté des États Indépendants (CEI).

"L'accord réglementait également le fonctionnement, le financement, la modernisation et la reconstruction des radars situés à Moukatchevo et à Sébastopol (Ukraine)", a ajouté M.Goustov.

Le 25 janvier dernier, l'accord a été dénoncé par la Douma (chambre basse du parlement russe). Un député de la Douma, Constantin Zatouline, a estimé que la chambre basse avait pris cette décision en réponse à l'intention de l'Ukraine d'adhérer à l'Alliance de l'Atlantique Nord. Le même jour, le commandant des Troupes spatiales Vladimir Popovkine a annoncé que la Russie avait l'intention de renoncer prochainement aux services des radars étrangers aux fins de préalerte.

Ces deux dernières années, le ministère russe de la Défense a considéré avec méfiance les données des stations de Sébastopol et de Moukatchevo transmises par le ministère ukrainien de la Défense à l'Agence spatiale ukrainienne (ASU) qui a embauché de nouvelles équipes qui ne faisaient, en fait, que se former à l'exploitation des stations, selon une source du quotidien russe Kommersant au ministère russe de la Défense. Dans le même temps, Kiev a doublé le prix de la location des radars (en le portant de 840.000 à 1,3 million de dollars par an) avant de proposer à la Russie de le porter à 3 millions de dollars par an après modernisation.

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