Fuite de secrets japonais vers la Russie: pas d'impact sur les relations bilatérales (diplomate russe)

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La remise par un fonctionnaire japonais d'informations confidentielles à un diplomate russe au Japon n'aura aucune répercussion sur les relations bilatérales, a déclaré à RIA Novosti le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Lossioukov, en visite officielle à Tokyo.
TOKYO, 1er février - RIA Novosti. La remise par un fonctionnaire japonais d'informations confidentielles à un diplomate russe au Japon n'aura aucune répercussion sur les relations bilatérales, a déclaré à RIA Novosti le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Lossioukov, en visite officielle à Tokyo.

"Cela n'aura aucune influence sur nos relations, qui resteront bonnes et, nous l'espérons, continueront de se développer", a-t-il affirmé, en expliquant que les incidents de ce type se produisaient de temps en temps.

Concernant l'arrestation par les gardes-frontières russes de marins japonais soupçonnés de braconnage dans la région des Kouriles du sud fin décembre 2007, M. Lossioukov a souligné que cet événement n'avait pas porté atteinte aux relations russo-japonaises, et qu'il s'agissait d'un problème chronique.

"Le problème de la remise de documents confidentiels a été monté en épingle par la presse", a ajouté le diplomate russe.

La police japonaise a annoncé début janvier 2007 qu'un certain Toshihiko Shimizu, membre du service d'information du cabinet des ministres japonais, avait entretenu pendant dix ans des contacts avec des représentants de l'ambassade russe à Tokyo, et commencé à leur remettre des informations confidentielles un an et demi auparavant.

Selon la police, M. Shimizu aurait affirmé pendant l'interrogatoire qu'il "transmettait des informations contre de l'argent pour aller se distraire".

Le fonctionnaire aurait reçu 4 millions de yens en un an pour ses services, soit près de 40.000 dollars. Il devrait être accusé de violation du secret professionnel et de corruption.

Selon la police de Tokyo, le fonctionnaire était encore à son poste fin 2007, et son domicile a fait l'objet de perquisitions qui ont permis de rassembler les matériaux nécessaires à l'instruction.

Le diplomate russe soupçonné d'avoir reçu les documents aurait quitté le Japon en décembre 2007. Les documents avaient trait à la défense japonaise et contenaient des informations relatives aux changements survenus dans l'opinion publique japonaise et des recommandations du cabinet des ministres en matière de politique étrangère.

Le fonctionnaire japonais a été démis de ses fonctions.

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