"On ne peut pas affirmer que tous les équipements sensibles ont été détruits par la frappe du missile. Nous avons surtout cherché à détruire l'hydrazine (carburant toxique du satellite)", a dit le général.
Il n'a pas exclu que des petits fragments du satellite puissent tomber sur Terre. "Notre mission consistait à réduire le nombre des débris", a dit le militaire. La plupart des débris brûleront ou ont déjà brûlé dans les couches denses de l'atmosphère, a-t-il ajouté. D'autres fragments traverseront l'atmosphère pendant une quarantaine de jours, selon le service de presse du Pentagone.
Jeudi, les États-Unis ont détruit leur satellite espion dont les réservoirs contenaient 500 kg d'un carburant toxique appelé hydrazine et qui serait en outre doté d'un réacteur nucléaire. Le satellite a été abattu par un missile tiré par un bâtiment de l'US Navy dans l'océan Pacifique avant qu'il n'atteigne les strates supérieures de l'atmosphère.